Le réseau haut-débit de Nantes Métropole

Depuis la rentrée 2003, Nantes Métropole est dotée du plus important réseau métropolitain à haut-débit de France. Plus de 310 sites publics de l’agglomération nantaise sont reliés par un réseau de 170 kilomètres de fibres optiques et d’une centaine de liaisons opérées. Un tel projet implique des enjeux forts en matière d’aménagement et d’attractivité du territoire, de développement économique et de modernisation des missions de service public.

Les effets de levier de sa réalisation se mesurent aujourd’hui au déploiement rapide du haut-débit auprès des entreprises et des particuliers de l’agglomération nantaise, et donc à la diffusion des technologies de l’information et de la communication.

Reprise de l’article publé sur le site de Nantes Métropole

Par le nombre d’institutions (plus de 70) et de sites connectés (310), O-méga est le premier réseau métropolitain à haut-débit de France.

O-méga collectivités

  • 230 sites connectés
  • 114 de type 1 (fibre optique)
  • 116 de type 2 (liaison opérée)

Nantes Métropole

  • 24 communes de la communauté urbaine
  • SEMITAN
  • Nantes Habitat
  • Nantes Gestion Equipement (NGE)
  • Nantes Aménagement
  • ATLANPOLE
  • Port autonome de Nantes - St-Nazaire
  • Cellule de Mesure et Bilans (CMB)
  • Office de Tourisme Nantes Atlantique
  • AURAN (agence d’urbanisme de l’agglomération nantaise )
  • Nantes Métropole Développement (agence de développement économique de l’agglomération nantaise)
  • Service départemental d’incendie et de secours

O-méga santé

  • 11 sites connectés

O-méga enseignement supérieur

  • 43 sites connectés
  • Réseau privé de l’université

Les effets de levier de la réalisation du réseau

Les bénéfices induits par le réseau O-méga ne se limitent pas à ses seuls utilisateurs publics. Si le déploiement du haut-débit profite aujourd’hui aux entreprises et particuliers, c’est que des coopérations fructueuses ont été établies entre les opérateurs de télecommunications et la communauté urbaine de Nantes

La mutualisation des travaux de génie civil

En prévision de la réalisation physique du réseau de fibre optique, la communauté urbaine a proposé aux opérateurs de télécommunications de réaliser simultanément la pose de leur réseau de fibres et les habituels travaux de voirie. C’est ainsi qu’une vingtaine de zones d’activité ont été desservies rapidement par la fibre à très haut-débit de Completel.

L’utilisation d’infrastructures existantes

Des conventions ont permis à un grand nombre d’opérateurs d’utiliser des infrastructures existantes appartenant à la communauté urbaine : réseau multitubulaire du tramway, conduites d’assainissement, fourreaux (gaines recevant la fibre optique) surnuméraires...

Le raccordement des sites de type 2 par un opérateur privé

La connection de 116 sites par d’autres moyens que la fibre optique a été confiée par la communauté urbaine à l’opérateur 9 Telecom (LD Com). Celui-ci a implanté 7 répartiteurs ADSL et 3 antennes boucle locale radio (BLR), équipements qui sont également utilisés par l’opérateur pour son offre au secteur privé. LD Com loue également à d’autres opérateurs les capacités de liaisons ADSL qui sont dégagées par ces répartiteurs. Le dégroupage et l’offre ADSL alternative à l’opérateur
historique sont une réalité pour les entreprises et particuliers de l’agglomération nantaise depuis avril 2003.

La réalisation d’O-méga a ainsi favorisé un déploiement optimisé et moins onéreux des infrastructures de haut-débit. Elle se traduit aujourd’hui par une diffusion plus rapide de l’offre de services à haut-débit dans l’agglomération nantaise.

A retenir

  • 24 communes, représentant 555 000 habitants, couvertes par le haut-débit
  • 310 sites des collectivités, de la santé, de l’enseignement supérieur et de la recherche raccordés dès le démarrage
  • 170 kms de fibres optiques, représentant 8 000 kms de brins
  • 7 répartiteurs ADSL, 3 antennes boucle locale radio (BLR) et une liaison hertzienne
  • Un investissement de 7,5 M€ pour la partie infrastructure
Posté le 20 novembre 2005

©© a-brest, article sous licence creative common info