Comment je (commence à) me dégooglise(r)

Grâce à Framasoft, j’entame ma cure de dégooglisation.


L’époque est aux conflits intérieurs, à ces petites négociations que nous menons avec nous-mêmes au quotidien, qui nous laissent un goût d’insatisfaction.

Nous aimerions moins participer de l’anthropocène, nous trions soigneusement nos déchets et enfourchons notre Vélib avec fougue, mais prenons l’avion autant que de besoin, avec juste un pointe de culpabilité qui s’efface dans le plaisir du décollage.

De la même manière, nous luttons pour que l’ère numérique ne sonne pas le tocsin de nos libertés, nous voyons arriver avec lucidité et effarement ce monde de l’omnidonnée, celui dans lequel chacun de nos gestes produira une trace qui sera soigneusement collectée et valorisée par d’autres que nous... et pourtant nous utilisons les merveilleux outils de Google à tour de bras.

Alors quand Framasoft m’a proposé cette semaine d’utiliser son moteur de recherche Framabee, j’ai sauté le pas. Et j’en suis très contente. Car Framabee utilise la puissance des algorithmes de Google tout en me protégeant du moissonnage de mes traces par la plateforme.

Ce n’est qu’un des outils que Framasoft déploie pour nous aider à nous dégoogliser. Bien entendu, il manque encore le webmail de nos rêves, celui qui pourra rivaliser avec Gmail sur nos PC comme sur nos ordiphones. Mais à défaut d’abstinence radicale, Framasoft nous aide à lever le pied, et c’est déjà beaucoup.
N’hésitez pas à vous emparer de ces outils, à les faire découvrir, et à soutenir Framasoft dans cette démarche.

Via un article de Valérie Peugeot, publié le 29 juin 2015

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