TOWT | Le transport à la voile une alternative possible à d’autres types de transport, pour réduire son bilan carbone. Jeune pousse du Technopôle

« Voileux » depuis ses 5 ans Guillaume Le Grand a acquis, en l’expérimentant, cette compréhension « de la puissance du vent ». Et développé au fil du temps une sensibilité « développement durable » : les conséquences du remembrement dans les années 90, changements climatiques et prémices de Kyoto, … sujet de son mémoire de Sciences Po Lyon. En Allemagne, pour sa dernière année Sciences Po, il se frotte à des questions de géopolitique de l’énergie.

Il part travailler à Londres dans une entreprise américaine d’actionnariat, puis chez Bloomberg pendant 3 ans comme analyste de données « Oil & Gas ». Il y est confronté à la réalité des chiffres de ces sources d’énergie et à notre dépendance de pays riches. « Je travaillais énormément sans être humainement investi dans ce que je faisais. En parallèle, tout le processus de Kyoto s’effondrait, le marché du carbone ne fonctionnait pas … » souligne-t-il. Un échange avec un client suisse confirme en lui l’idée de la possibilité du « transport à la voile ».

Il rentre à Paris pour se consacrer à l’étude du projet. Il rencontre Diana MESA, bogotéenne qui vit et travaille en France depuis 2007. Diplômée en Arts et en Littérature et titulaire d'un double master en Arts et technologies de l'image et en Anthropologie de l'écriture, elle est cofondatrice de SeaCat Studio ; elle a auparavant travaillé principalement en tant que graphiste, chargée de communication et consultante en communication numérique pour des entreprises et des institutions en France et en Colombie.

Tous les deux contactent les gros bateaux, se font connaître … et en 2011 ils sollicitent des étudiants de l’ESC de Clermont qui leur construisent une hypothèse d’exploitation. Les coop bretonnes s’intéressent à leur offre lorsqu’ils organisent le voyage inaugural du navire « Tres hombres » et le transport de bière « Avocet Ale » ...

Confortés dans leurs choix ils sautent le pas et d’autoentrepreneur ils passent à un statut de SARL.

TOWT, une fusée à trois étages :

I/ Utiliser ce qui existe et développer le label « Transporté à la voile ». Les vieux gréements existent. Ils sont chers et fragiles, contraignants par les procédures imposées. La contrepartie est l’intérêt qu’ils suscitent auprès du grand public et la possibilité ainsi de le sensibiliser à la problématique du transport à la voile comme alternative.
II/ Armer un bateau traditionnel : en 2016.
III/ Construire leur bateau en levant un financement citoyen. Un bateau de 60 m, 3 mâts, 1000 t, 12 passagers. D’ici fin 2015 ils auront structuré leur produit d’épargne et le projet de défiscalisation.

 

Leur offre :

- Transport pour compte propre : ils sont négociants et certificateurs pour leurs clients, les distributeurs.

  • Transport pour compte de tiers : pour ceux qui veulent faire acheminer leur production à la voile, typiquement le grand cabotage européen : organisation du chargement, déchargement, étiquetage « Transporté à la Voile » des produits, code de traçabilité, communication.
  • Vente directe des produits transportés à la voile pour le grand public.

 

Actualités :

  • Le projet de Plate-forme bretonne de transport de marchandises à la voile, dont le Technopôle Brest-Iroise est partenaire, a été labellisé par la Région Bretagne. 2 grands tours sont programmés, jusqu’à Bordeaux et Plymouth. Towt lance un appel à partenariat, sponsoring, pour les organismes intéressés.
  • Avec le lougre Grayhound (photo ci-après). 5 transmanches sont prévues. Des produits bretons seront commercialisés.
  • Le Tres Hombres (photo ci-après) effectuera 2 voyages. En juillet il livrera 10 barriques de vin.

 

Pour les contacter :

TOWT
[Trans Oceanic Wind Transport]
Technopôle Brest Iroise
38 rue Jim Sévellec
29200 Brest
+33 (0) 9 84 33 89 62

info@towt.eu

www.towt.eu

 

Lettre du technopole

URL: http://www.tech-brest-iroise.fr
publié le 21 février 2015

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