Ecrire pour être lu quelques conseils

Les règles d’écriture sur le web sont largement inspirées des techniques de rédaction des journalistes de la presse écrite. En effet, elles permettent de communiquer de façon vivante et efficace.

Extraits d’un article publié sur le site génération.cyb

Être lu. Telle est l’obsession des journalistes et des cadres de presse. Pour parvenir à leurs fins ces professionnels ont développé certaines techniques de rédaction. Elles gagnent d’autant plus à être connues qu’elles s’avèrent d’une grande simplicité. Morceaux choisis.

La règle des cinq "W"

Tout dire en cinq questions

L’écriture journalistique diffère des autres techniques de rédaction par son souci de délivrer le message essentiel dès les premières lignes de l’article. Pour ce faire, les écoles de journalisme anglo-saxonnes ont inventé la règles des cinq "W" qui s’est imposée partout en norme. Qui ? Où ? Quand ? Quoi ? Pourquoi ? ...

Si vous répondez à ces cinq questions en deux lignes, votre article est bien parti pour être clair et informatif. ...

  • L’attaque

Accrocher le lecteur

Délivrer l’information essentielle dès les premières lignes de l’article, c’est bien. Mais restituer cette information de façon dynamique et attrayante, c’est encore mieux. L’objectif d’une attaque (qualifiée aussi d’"hameçon psychologique") est "d’accrocher" le lecteur, d’éveiller sa curiosité et de lui donner envie d’en savoir plus.

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  • Le lead

Le paragraphe magique

Le lead est ce premier paragraphe magique qui fait qu’on nous lit jusqu’à la fin. Un lead parfait répond aux cinq "W", sert à la fois d’introduction, de développement et de conclusion et joue son rôle d’ "hameçon psychologique".

Exemple : « Mais qu’est-ce qui fait sourire les éléphants ? Grégory Colbert a son idée sur la question. Ce photographe canadien de 44 ans présente à New York Ashes and Snow (cendres et neige), images fascinantes de l’homme et de l’animal partageant de purs moments de grâce et de paix. » Martine Betti-Cusso - Le Figaro Magazine.

  • La titraille

Faciliter la lecture

Rien de plus rebutant qu’un texte en forme de pavé, sans paragraphes... et sans titraille. C’est encore plus vrai sur un écran d’ordinateur. La titraille comporte au minimum un titre et un chapô (ou chapeau) qui résume l’information essentielle de l’article.

Mais rien n’interdit d’enrichir vos productions par des « intertitres » en tête de paragraphe, des « relances » (une information importante de l’article que vous souhaitez mettre en avant) ou encore, des « surtitres » et/ou des « sous-titres ».

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  • L’information essentielle

Ne pas craindre de se répéter

Comme nous l’avons vu, tout rédacteur doit avoir en tête l’information essentielle qu’il souhaite délivrer avant d’entamer l’écriture de son article. Par peur des redites nombre de rédacteurs hésitent à mentionner la même information dans le chapeau, le titre et le lead. Erreur ! Si le lecteur lit le lead "en diagonale", il y a tout à parier qu’il se soit attardé sur le chapeau... ou l’inverse !

Une information a toutes les chances d’être transmise en la répétant trois fois.

  • Le plan en pyramide inversée

Le meilleur, tout de suite !

Il s’agit du plan type de nombreux articles de presse, et, notamment des articles publiés sur le Web. En effet, le plan en pyramide inversée convient tout particulièrement aux article courts. Cette règle veut que le journaliste creuse progressivement son sujet, du général vers le détail.

Le chapeau développe le titre, le texte développe le chapeau...

  • La chute

"Fermer la porte et ouvrir une fenêtre"

"Fermer la porte et ouvrir une fenêtre", tel est le principe de cette dernière phrase de l’article. "Cerise sur le gâteau", elle est destinée à laisser une bonne impression au lecteur et, éventuellement, à orienter sa curiosité vers des problématiques complémentaires au sujet traité.

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Posté le 24 mai 2005

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