Bienvenue à l’Open Bidouille Camp Brest !

L’OBCB#1

« C’est chouette les Maker Faire, pourquoi il n’y en a pas en France ?

Si ça nous botte, just do it !

Oui, mais à la française ! »

Sur le modèle des Maker Faire, ces grands rassemblements dédiés au « do it yourself », version moderne du bricolage de nos grands-parents, Le collectif OBCB organise le samedi 17 novembre, dans le grand hall de mairie de Brest, le premier Open Bidouille Camp en région, en partenariat avec OWNI.fr. Au menu, des ateliers pour que les habitants réalisent par eux-même et une conférence sur les enjeux politique, économique et sociaux de la fabrication personnelle.

Il s’inscrit dans la dynamique née à Saint-Ouen en région parisienne à l’occasion du premier Open Bidouille Camp qui a eut lieu le samedi 22 septembre dernier.

Co-organisé par La maison du Libre, l’AFEIT et les petits Débrouillards, il proposera au grand public de partager les joies du bricolage créatif, à travers une série d’ateliers. Et le tout est gratuit, avec le soutien de donateurs de notre collecte sur la plate-forme brestoise de crowdfunding Octopousse, sans oublier nos partenaires médias Tébéo, et Owni.fr avec le partenariat de la Ville de Brest.

L’objectif et l’enjeu est clair, dès le début : faire un événement grand public, à l’image des Maker Faire, ces grands rassemblements à succès dédiés à la bidouille, nés aux États-Unis en 2006 et qui ont depuis essaimé. Dans ce sens, l’Open Bidouille Camp (OBC) espère apporter un élément de réponse à la question : “Le DIY se boboïse-t-il ?”.

Nous pourrions faire le constat que les possibles ouverts par le numérique, tant sur les moyens à disposition que sur les capacités d’entraide et de partage propres à Internet, n’atteignent pas forcément les publics qui en ont le plus besoin. Qui dans les quartiers populaires sait ce qu’est un fab lab ? Pratique Arduino ? Partage ses plans d’impression 3D sur Thingiverse ?

“Oh je fais une étagère DIY”

L’utilisation du terme DIY est emblématique : ceux qui bidouillent, réparent, récupèrent, créent par nécessité ne disent pas “oh je fais une étagère DIY”. Ils font tout court, ils bricolent éventuellement, sans avoir un regard réflexif sur leurs pratiques.

Le meilleur moyen d’inciter les gens à partager leurs pratiques, c’est de leur proposer de se lancer à travers des ateliers collaboratifs. En tout, une dizaine d’associations ou collectifs ont accepté de poser leurs outils et logiciels, issus du monde du hacking, des fab labs, de la récupération, de l’informatique et même de la cuisine.

Ainsi de la Cantine à la cuisine, c’est l’esprit de la bidouille qui est mis en avant.

Parce que des acteurs brestois agissent au quotidien dans les quartiers avec les habitants et qu’il convient de mettre en lumière ces pratiques. Parce la ville et le pays de Brest est déjà engagé depuis de nombreuses années dans l’appropriation sociale d’internet et de ces nouvelles formes de faire ensemble.

Quand nous, le collectif OBCB, avons vu l’évènement de Saint-Ouen et sa grande médiatisation sur le web, nous nous sommes dit que Brest avait toute légitimité pour être la deuxième ville de France à organiser un Open Bidouille Camp.

S’inscrivant dans la logique portée par la Ville illustrée par les 100 PAPIs qui maillent le territoire, le Forum des Usages Coopératifs, Brest en Bien Communs, l’Open Bidouille Camp s’adressera à toutes et tous.

Texte gentiment inspiré par cet article d’Owni.fr de Sabine Blanc en CC-By-Nc-Sa

 

Open bidouille Camp Brest

URL: http://openbidouillecamp.mdl29.net/
Via un article de openbidouillecamp, publié le 19 octobre 2012

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