Article co-rédigé dans le cadre de la formation Animacoop Automne 2012

Vies du réseau

Dans le cadre de la formation Animacoop, animer un projet collaboratif, assurée par l’association Outils-réseaux, notre groupe de travail a été confronté à l’exercice suivant : rédiger collectivement un article sur le thème de « Vies du réseau ».

Le thème, issu de nombreuses réflexions au sein de la formation, a été choisi par 9 participants, qui pour certains, résidaient en Bretagne et d’autres dans l’Hérault et le Gard.

Le groupe s’est donc organisé à distance et en toute autonomie. Il disposait d’un choix d’outils abordés en formation facilitant ce travail (outil de visioconférence, de prise de notes collective…).

Durant plusieurs semaines, le groupe a donc été lui-même confronté à la vie de son propre réseau et en même temps que chacun de ses membres réfléchissait au sujet, rédigeait des écrits, il a pu vivre les différentes étapes ou plutôt le processus qui conduit à la coopération au sein d’un groupe.

Mais cette expérience aurait été trop simple et n’aurait peut être pas été aussi enrichissante que lorsque sont éprouvés des échecs ou des erreurs. Bref l’expérience ne s’est pas passée sans difficultés démontrant ainsi que la coopération au sein d’un groupe n’est pas naturelle et spontanée !
Il nous a donc semblé particulièrement intéressant de vous fournir des éléments théoriques sur la vie de réseau et tous les points essentiels à ne pas négliger mais aussi de vous faire partager l’appropriation de ces apports à travers notre pratique de groupe durant quelques semaines et l’analyse partielle que nous avons pu en faire.

Un article repris du site Animacoop

Introduction

Peut-on encore aujourd’hui travailler tout seul ?
Sans collègues, sans partenaires, bref sans réseau ?
Oui il y a bien les consultants, les indépendants mais sans réseau, leur activité ne peut se développer. La multiplication des espaces de co-working (collègue en anglais) en témoignent. Véritables espaces de travail partagés entre structures, ils mettent à disposition des équipements mais créent surtout du lien entre les travailleurs indépendants et conduisent à une mise en œuvre quotidienne de la coopération.
Toutes les associations d’insertion professionnelle, les entreprises, les institutions vous le diront, le réseau est un des facteurs déterminants dans tout projet.

On n’a jamais autant entendu parler de réseau et notamment de réseaux sociaux. Mais que signifie cette notion ? Qu’implique-t-elle ? Comment démarrer un réseau et comment le faire vivre ou le pérenniser ? A quelles conditions ? Voici quelques exemples des questions que nous nous sommes posés.
Il apparait donc essentiel dans un premier temps de définir cette notion afin d’en comprendre le sens et ensuite les enjeux. C’est ce qui nous conduira, dans un deuxième temps à aborder l’importance que revêt l’animation d’un réseau afin d’engager la participation et la nécessité d’évaluer ce qu’il se passe.
Ensuite, nous vous proposerons une ébauche de réflexion sur une méthode de "construction de l’intelligence collective" au sein d’un réseau, enrichie de plusieurs liens pour continuer la réflexion sur cette thèmatique très riche de sens et de valeurs.
Enfin, après avoir travaillé sur les vies de réseau, nous terminerons pas un retour sur notre vécu de groupe et ce que nous avons constaté.

I - Les caractéristiques d’un réseau

1) qu’est-ce que c’est ?

Aujourd’hui, le mot "réseau" est très répandu, notamment avec le développement des réseaux sociaux. Il apparait sous le même intitulé mais avec des sens différents : réseau social, réseau informatique, réseau de transport, travail en réseau, être en réseau ou avoir du réseau...qui ont trait à de multiples domaines. Mais de quoi parle-t-on exactement ?
Etymologiquement, il vient du latin retiolus, petit filet, diminutif de retis, filet. Un réseau est un entrelacement de fils et de lignes. Il est le lieu de communication et de collaboration entre des acteurs hétérogènes. C’est une connexion de différences.

Le réseau est d’autant plus difficile à définir qu’il est très fluide et mouvant. Il est ouvert et susceptible de s’étendre à l’infini. Chacun est libre d’y venir, de rester le temps qu’il le souhaite et de participer à différents niveaux.
Le réseau s’appuie sur une logique horizontale (pas de hiérarchie entre acteurs). A l’exception de réseaux pilotés par une institution qui peut faire agir les différents acteurs sous contrainte (qui malgré tout peut être ensuite contournée pour en faire une force).

2) un réseau, pour quoi faire ?

Le réseau regroupe des personnes autour d’un projet politique ou thématique, de valeurs ou de corps de métiers. Il est souvent inscrit dans un territoire. Les échelles varient du réseau local au mondial. Ses finalités peuvent être très variées. Par exemple, il peut tendre à :

  • améliorer les services et les prestations apportées aux usagers
  • mutualiser et partager des ressources
  • échanger et accroitre des savoir-faire
  • innover
  • coordonner, construire des projets communs

Les motivations des acteurs à faire partie d’un réseau sont à distinguer des finalités propres au réseau. Si les personnes entrant dans un réseau se retrouvent autour de valeurs, du projet ou d’une thématique, chacun a son intérêt propre à y participer : envie ou besoin de partager, d’apprendre, de découvrir, de savoir, de faire savoir,... La vie du réseau est totalement dépendante de cet aspect. C’est l’intérêt de ses membres qui déterminent l’appropriation du réseau et qui légitiment son existence.

Chaque membre participe de différentes façons au réseau :

  • en s’y inscrivant et en le parcourant
  • en y apportant des informations
  • en recherchant des informations
  • en posant des questions aux membres
  • en participant à des pages débats
    ...

3) les composantes du réseau

Le réseau est constitué de personnes pouvant être issues d’horizons différents : de personnes initiées ou inexpérimentés, de personnes intéressées, des personnes souhaitant découvrir le sujet ou la thématique, de personnes curieuses dans un premiers temps, de personnes du monde rural ou du monde urbain, jeunes, plus âgées, riches ou pauvres, diplômés ou autodidactes, autochtones ou étrangers.

S’interroger sur la vie d’un réseau implique de s’intéresser à ce qui en fait sa force mais aussi ses fragilités. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte.
La vie d’un réseau suppose différentes étapes (de la constitution, à la consolidation...à l’arrêt parfois) et la mise en place d’un processus au sein d’un groupe de personnes, appartenant elle-même la plupart du temps à des structures.

Pour aller plus loin :

II - L’animation et l’évaluation du réseau

Dans cette sous-thématique, nous avons essayé de répondre aux questions concernant la coordination du réseau :

  • quelle forme d’animation mettre en œuvre, quelle pédagogie de l’animation ?
  • faut-il un animateur et comment partager la fonction d’animation ?
  • comment construire le lien entre les membres, comment faire vivre le réseau ?
  • nécessité de construire des guides d’animation : guides utilisation des outils (visio-conférence, site de travail coopératif, évaluation)
    Synthèse du document : "Des animations pour mieux faire vivre la participation et la coopération en présence"- Outils réseaux

1) Animer pour engager la participation, développer la démocratie participative.

3 étapes pour mobiliser, organiser et donner de la cohérence au réseau et rendre plus efficace le réseau

  • Se présenter, se connaître par l’expression individuelle et l’échange du groupe
  • créer des outils interactifs de présentation individuelle, de référencement en ligne ou d’autres supports, des forums de discussion ou page « avis de recherche ».
  • les outils coopératifs : agenda partagé, Framadate, questionnaires, sites coopératifs, géolocalisation/géothématisation....
  • Faciliter la participation par la construction commune de la réflexion.
  • mise en ligne des supports de présentation pour faciliter la concentration, pendant la réunion, et la prise de parole dans les échanges et les débats
  • co-écriture des échanges de la réunion et (outil pad), réalisation de cartes mentales pour faire émerger des pistes de travail.
    -* utilisation de « jeux de rôle » adaptés à la thématique.
    -* permettre l’accès à ce « matériel de travail », au-delà de la réunion afin de l’enrichir collectivement ou par sous-groupe.
  • Evaluer la cohérence des objectifs du projet avec le résultat obtenu
  • reformulation des attentes et questionnements émis en amont ou en début de réunion (question sur sa représentation du sujet évoqué, du projet défini, …)
  • synthétiser les idées évoquées par la construction de lignes directrices du projet, d’actions à mettre en œuvre.
  • diffuser et partager librement les éléments de la co-construction du projet

2) Les indicateurs de la collaboration

Afin de construire le réseau et mesurer la participation, il est nécessaire de construire des indicateurs de la collaboration par l’élaboration de différents guides d’aide à l’animation et à l’évaluation du réseau.
Beaucoup d’outils existent et nous vous présentons ici un guide du Réseau Québécois en Innovation Sociale (RQIS), réalisé dans le but d’outiller les animateurs au travail collaboratif.

L’animateur de plate-forme de travail collaboratif (PTC)

Ce guide comprend une introduction aux principes de base de l’animation d’un outil de soutien au travail collaboratif : une plate-forme de travail collaboratif (PTC)
Guide d’animation : outil de travail collaboratif / Le Réseau Québécois en innovation sociale (se créer un compte pour avoir accès aux différentes ressources)
Guide d’animation : outil de travail collaboratif : guide_de_lanimateur.pdf

Il propose particulièrement, en fin de guide :

  • un panorama d’outils pour collaborer, échanger et partager
  • un glossaire de la collaboration en ligne,
  • des annexes intéressantes proposant des documents pratiques à compléter sous forme de 4 fiches projets :
  • entente de collaboration,
  • évaluation de l’animation,
  • évaluation de la contribution des participants,
  • grille d’évaluation sur la participation.

Les 4 objectifs du guide d’animation du travail collaboratif sur une PTC sont les suivants :

  • faciliter l’appropriation des fonctions de l’outil,
  • valider la pertinence de l’outil pour le projet
  • communiquer les grandes lignes de l’utilisation de l’outil,
    - orienter l’animateur sur les choses à faire et à éviter.

Pour aller plus loin :

Sur les indicateur de la coopération :

Ce qu’on retient :
Que ce soit du point de vue des acteurs individuels ou organisationnels, le processus de mobilisation est influencé (positivement ou négativement) à trois niveaux :

  • sur le plan micro (l’acteur individuel ou organisationnel lui-même) ;
  • méso (le contexte immédiat dans lequel le processus se déploie) ;
  • macro (le contexte global dans lequel l’acteur évolue et qui suscite plus ou moins le désir d’engagement).
  • Site Animer.ch : ce site est dédié au partage de notions et de méthodes pratiques pour l’animation de groupe et le développement de la coopération dans les équipes. On y trouve la description de différents outils et processus utiles pour toute personne chargée d’animer un groupe ou de faciliter un travail d’équipe.
  • Site Réseau rural : centre de ressources portail du développement rural.
  • Guide de travail collaboratif avec Open Office Writer : Site du Lycée du pays de Soule (64).

Voir site Outils-Réseaux :

- Des animations pour mieux faire vivre la participation et la coopération en présence

Voir sitea-brest :

III - Une réflexion sur une méthode de construction d’intelligence collective

L’intelligence collective désigne les capacités cognitives d’une communauté résultant des interactions multiples entre ses membres (ou agents). La connaissance des membres de la communauté est limitée à une perception partielle de l’environnement, ils n’ont pas conscience de la totalité des éléments qui influencent le groupe. Des agents au comportement très simple peuvent ainsi accomplir des tâches apparemment très complexes grâce à un mécanisme fondamental appelé synergie ou stigmergie.

Se connaître, se reconnaître au sein d’un groupe :

  • identifier les compétences individuelles
  • construire collectivement le portefeuille des compétences collectives

-* valorisation des individus, développement de la motivation

  • organiser des temps d’échanges de savoirs et d’apprentissage théorique (ateliers d’initiation à des logiciels, outils, techniques, méthodes spécifiques)
  • favoriser la construction du groupe, développer le partage, la convivialité
  • être à l’écoute et respectueux de l’avancée (ou de la non avancée ) de l’autre
  • identifier les besoins spécifiques (tout le monde n’est pas au même niveau)

S’enrichir pour élever le niveau de savoirs et de maîtrise du groupe :

  • permettre à chacun d’acquérir le même niveau de pratique, une même culture commune

-* se faire confiance, favoriser les relations interpersonnelles du groupe

  • construire collectivement les outils, la méthodologie les mieux adaptés.
  • développer l’esprit de collaboration
  • développer la capacité collective d’innover et de créer
  • rendre visible l’activité au sein du groupe, partager les réalisations entre les sous-groupes
  • construction de l’identité du groupe, évaluation de l’implication dans le groupe
  • rendre visible et partager à l’extérieur les réalisations liées au projet collaboratif
  • évaluation du projet collaboratif : reconnaissance de ses pairs
  • savoir identifier et utiliser les ressources extérieures pour alimenter le projet collaboratif
  • développement du projet collaboratif : passage à l’échelle

Pour aller plus loin :

Idée forte :

La mobilisation pourrait se comprendre comme la constitution progressive d’un NOUS AGISSANT. Deux processus qui se nourrissent mutuellement fondent la mobilisation :

  • la création d’une identité partagée – le NOUS ;
  • l’élaboration de la vision et des actions à mettre en œuvre pour parvenir aux changements espérés – le PROJET COMMUN.

Le processus de développement collectif planifié

Ce qu’on retient :

Bien que la mobilisation soit souvent considérée comme une simple étape préalable à l’action collective, elle renvoie au contraire pour nous à un processus complexe pour assurer l’amélioration ou la transformation souhaitée comprenant une série d’étapes interreliées que nous avons intégrée dans le cycle de développement.

IV - Retour sur le vécu de notre groupe "vie de réseau".

La théorie c’est bien mais encore faut-il savoir, pouvoir, vouloir se l’approprier ? Beaucoup de pédagogie active

Ce qui a été intéressant d’observer :

  • le non choix d’un coordinateur ou d’un leader (locomotive). Il y a eu des tâches prises en main : création du pad, création d’un groupe (liste), participations au Flashmeeting, création de Doodle, envoi de mails, relance commune de mails. Plutôt une animation tournante spontanée mais avec des inconvénients (faute de préalables. Il n’y a pas eu de discussion sur comment pourrait être partagée cette fonction de l’animation)
  • la non instauration de règles minimum de vie démocratique, de respect de l’autre, bien que certaines se soient mises en place spontanément (mais tout dépend des personnes)
  • la non définition de priorités et stratégies pour les décliner en action...
  • tout comportement (proactif ou non) génère un impact sur les autres
    ex : la non réponse à un mail est un positionnement ; chaque membre peut être amené à faire des suppositions, des hypothèses et pire porter des jugements. La non réponse peut engendrer une insécurité et une démobilisation de part et d’autre.Tout comme à l’inverse un leader "trop envahissant"qui va aussi démobiliser d’où un questionnement sur la communication par mail et ses pièges ; qu’a ressenti chaque membre du groupe ?
  • selon la phase du groupe (enfant, ado ou adulte), la prise en compte de l’émotionnel : beaucoup de moments sans lien (pas de contact, absences...) liés à un quotidien qui lui est bien présent et nous rattrape, nous accroche, nous plombe ce qui a eu des conséquences sur la dynamique de groupe.
  • les différentes façons de travailler de chacun : travail dans l’urgence ou le besoin d’anticiper, le besoin d’un cadre qui peuvent insécuriser les membres selon leurs habitudes
  • le manque d’outils de gestion de projet afin de gérer les rythmes de chacun, lister les choses à faire (rétroplanning, liste de tâches...) ; ce qui nous aurait permis de voir où on en est et que chaucn puisse se raccrocher au wagon selon son rythme !
    Beaucoup de non-dit et peut être un manque de discussion sur les choix à faire dès le départ en termes d’organisation et de coordination : la non définition de priorités et stratégies pour les décliner en action citée quelques lignes plus haut
    Malgré tous ces freins, des personnes se sont mobilisées, malgré des contraintes professionnelles et personnelles, et ont su faire vivre ce réseau et aboutir à l’exercice demandé.

Conclusions

Si on parle "Vies du réseau" : parle-t-on de plusieurs vies ? Un réseau a-t-il vocation à durer ?

"Etre en réseau", ce n’est pas seulement communiquer et échanger ou utiliser les technologies de l’information et de communication.

"Savoir coopérer" ne saurait se réduire à des attitudes d’ouverture ou à des savoir-faire de communication. Car coopérer, c’est interagir.

La vie d’un réseau ne se décrète pas. Elle peut juste être favorisée en soutenant ce qui s’est déjà mis en place spontanément ou en créant les conditions favorables à son émergence

Afin de réunir les conditions pour favoriser la réussite d’une vie de réseau, il convient au bout du compte de s’interroger sur "le savoir coopérer, le pouvoir coopérer, le vouloir coopérer", ce qui implique des défis et des risques.

Les défis :

On crée un réseau dans l’objectif de mieux faire circuler l’information, de travailler ensemble, autrement, pour être plus efficace, pour être plus créatif, et faire progresser l’objet du réseau. Pour cela, il faut s’investir individuellement et collectivement sur un principe d’adhésion, de participation volontaire. Ce qui implique une notion de plaisir, d’envie de participer, de coopérer, d’y arriver ensemble... (vouloir coopérer)

Et ce, au delà du "pouvoir et du savoir coopérer" qui demande un apprentissage, certes technique, mais surtout mental. (dépassement des cultures, des habitudes, des différences de méthodes de travail, de points de vue..) mais que l’on peut acquérir un tant soit peut que l’on en ait le désir et la volonté.
Et si on arrive dans les faits à construire et à faire vivre ce réseau, on a en place un véritable outil d’éducation populaire, mettant en musique, au service d’une thématique, une palette de talents, de savoir faire et de compétences qui sont la richesse même du réseau.

Mais, comme dans tout défi, il y a des risques : lancer un réseau est toujours excitant et dynamisant mais le faire vivre et l’animer dans le temps est un véritable enjeu... Les principaux risques sont donc bien dans la durée. Le manque d’implication ou d’appropriation font que les engagements pris ne sont pas respectés (pour différentes raisons toutes aussi valables les unes que les autres puisqu’elles nous appartiennent) , ce qui peut provoquer démotivation, frustration et dévalorisation. et essoufflement.

D’où l’idée d’un outil d’auto-évaluation sur la coopération au sein d’un groupe permettant à chacun des membres d’évaluer ses attitudes et ses comportements au fur et à mesure.

Une sorte de check-list (ou liste de vérification) interrogeant sur les attitudes et comportements de chacun permettrait d’inciter la réflexion mais surtout la prise de conscience de l’impact qu’ils peuvent avoir au sein du groupe.

En distribuant cet outil dès le départ (dès la constitution d’un réseau), il s’agirait d’attirer l’attention de tous les membres sur certains points et d’être un peu plus vigilant à la dynamique de groupe à instaurer, en quelque sorte une régulation de groupe anticipée.

Cette check-list peut comporter une liste de questions concrètes aidant à se questionner sur soi, avec justesse et bienveillance :

  • Mon implication dans le réseau : Quelles sont mes motivations à participer au réseau ? Qu’est-ce que le réseau peut m’apporter ? Quelle est la plus-value de participer à tel ou tel réseau ?
  • Ma participation au réseau : est-ce que j’ose interpeler les autres quand j’ai besoin d’aide ou que je ne comprends pas ? Pourquoi je culpabilise à faire des tâches ? Ou à ne pas les faire ? Est-ce que je sais reconnaitre mes erreurs ? Est-ce que je sais m’excuser ? Est-ce que je pense prendre en compte les autres membres du groupe, comment ?

Elle comporterait également des cases à cocher pour chaque rencontre ou séance facilitant la possibilité d’évoluer. A titre d’exemple : J’ai fait preuve : D’initiative D’autonomie D’enthousiasme De collaboration De solidarité

Reste à monter un groupe de travail coopérant sur ce sujet bien passionnant...!!!

Posté le 25 février 2013 par Michel Briand

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