Il était une fois, Dieu qui s’était mis aux jeux vidéos. Quand soudain…
Vendredi 31 août, une poignée de participants se sont retrouvés à la Cantine pour participer à la murder party « Dieu est mort ».
A mi chemin entre jeu et théâtre, une murder party propose aux joueurs de s’immerger, pour une soirée, dans la peau d’un personnage fictif. A la différence du théâtre, le scénario n’est pas encore écrit, et c’est aux joueurs de le construire. Aussi appelée soirée enquête ou encore huis clos, l’histoire commence souvent par un crime à élucider. Et il est fort probable que le coupable se trouve dans la pièce…
Bref, ce soir là, nos joueurs incarnaient des Archanges et des Princes Démons, réunis pour éclaircir les circonstances de la mort de leur créateur, et décider de l’avenir de l’humanité, oui, rien que ça.
Les 9 personnages tentant de sauver le monde
Au programme pour nos joueurs : une bonne dose de diplomatie, d’intrigues, de secrets à dévoiler et d’indices à découvrir. De débats houleux en suspicions, en passant par les blagues douteuses, anges et démons n’ont pas eu le temps de souffler. En effet, chaque personnage a sa propre histoire, son caractère, et bien sûr, des secrets à cacher.
Jésus le baba cool et Dominique l’inquisitrice. « Toi aussi, tu trouves que Dieu était complètement déconnecté ? »
Du côté des Archanges, on trouvait bien sûr Jésus, mais aussi Dominique, archange de la Justice, Yves, gardien de la Bibliothèque du Paradis, et Blandine qui gère les rêves des humains. Côté démons, la Guerre, la Discorde, la Luxure, le Froid et les Voleurs étaient représentés.
Jésus, Blandine et Malphas, Prince Démon de la Discorde. « Alors à votre avis, qui est le plus louche dans cette affaire ? »
Alliances, chantage, pour démêler le vrai du faux, nos joueurs n’ont pas hésité à abattre toutes leurs cartes. Lorsqu’ils étaient à court d’idées, ils pouvaient appeler leurs équipes d’enquêteurs pour recevoir des indices supplémentaires. Dans l’ombre, les deux organisateurs se sont occupés de la logistique, et de servir à boire.
Yves et Valfor, chef des Voleurs. « Moi je pense que Baal a quelque chose à se reprocher. »
Au terme de cette éprouvante soirée, les joueurs ont fini par savoir le fin mot de l’histoire et débusquer l’assassin. Qui c’était, je ne le vous dirai pas, afin de préserver la surprise au cas où… vous auriez envie de jouer avec nous la prochaine fois ?
